Tous les ans à la même époque ça recommence. Trouver LE maillot de bain de l'été. Pour ce mettre dans l'ambiance les magazines nous martèlent la tête avec le régime miracle qui nous permettra (soit disant) de rentrer parfaitement dans le dit maillot de bain. D'abord qu'est ce qu'ils en savent qu'on va pas rentrer dedans puisque nous même on ne sait pas celui qu'on va acheter. Et puis un maillot c'est comme le reste ça existe en plusieurs tailles, non ?
Les maillots c'est comme les hommes il y en a pour tous les goûts. Pour les rondes, les petites, avec des petits seins, des gros seins... De toutes les formes: Bikini, trikini, monokini, une pièce ... Coordonné, déparaillé... De quoi en faire perdre son latin et surtout de faire oublier la question essentielle: mer ou piscine ?
Voilà après des heures d'errance, l'épreuve finale: la cabine d'essayage. Celle qui ne pardonne rien. Celle que l'on maudit car elle ne contient pas de glace à l'intérieure et qu'il faut sortir à demi nue dans la boutique sous les regards inquisiteurs de clientes et des vendeuses. C'est en général qu'au ce moment précis que vous vous sentez comme un éléphant de mer échoué que vous entendez la voix extasiée de la vendeuse qui vous sort "il est fait pour vous ! ça vous va à ravir !!!". Alors pourquoi est ce qu'elle nous regarde avec un air de manchot borgne ? Ceux à quoi vous avez envie de répondre "Et vous avez le même avec un paréo et un col roulé ?".
En plus il n'en faut pas qu'un si on veut survivre le temps de vacances. Un par jour le temps que celui du jour précédent sèche, un pour les grandes occasions (on ne sais jamais ce qui peut se passer), un pour les temps frais... Le maître mot: la prévoyance. C'est d'ailleurs pour ça qu'on en emporte 10, on en mets 2 et on en achète 5 arrivé sur le lieu des vacances.
L'année prochaine c'est décidé, je commande sur le net (ce qui évite la cabine d'essayage) et je me fournirai sur place.